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Estivada à Rodez : Rencontre : JEAN-MARC SIMEONIN

Espace CIRDÒC :

Si pour être reconnu il faut sa propre page Wikipédia et voir son nom remonter dans les recherches Google, c’est un peu manqué pour le discret Jean-Marc Simeonin, qui poursuit, depuis de nombreuses années un travail de fourmi, bien loin de toute vaine quête de gloire passagère. Mais il mérite bien, ma foi, que l’on le regarde avec davantage d’attention, que l’on s’approche de son œuvre, ou bien plutôt que l’on la laisse s’approcher de soi. Fidèle illustrateur des éditions dau Chamin de Sent Jaume et de Jan dau Melhau, imprégné comme lui d’une part d’âme limousine, son style se reconnaît de loin, et se révèle de près. C’est qu’il a l’art d’occuper l’espace, celui qu’il veut bien se laisser, ce cadre dans le cadre qu’il se trace, et qu’il remplit consciencieusement et minutieusement pour mieux le faire éclater. Les traits sont fins, sombres, nerveux, les figures désarticulées, qu’elles soient de mythes, de bêtes ou d’hommes ensemble entortillés, figés dans un même mouvement. Souvent comme lien sortira une langue, longue, bien pendue, double, multiple, enserrant ou libérant tour à tour les fous qui auraient tenté de la dompter. L’illustrateur extrait les mots, torture les lettres, fait du verbe un dessein, lui conférant une autre profondeur, une autre forme, une autre force. Et ce sont justement ses eaux-fortes que Jean-Marc Simeonin, également peintre et émailleur, viendra présenter à l’Estivada, à commencer par un de ses derniers travaux, l’illustration de « A chara o crotz » de Cecila Chapduelh.

Les œuvres de Jean-Marc Simeonin seront exposées durant toute l’Estivada à l’Espace CIRDÒC, à l’Accueil du festival ainsi qu’à la Librairie Occitane de Limogessur l’Espace Edition.

La rencontre avec l’artiste sera animée par Jean-Claude Forêt.

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Estivada à Rodez : TRIO ESPINASSE LE MEUR

Scène Balèti (Trad) :

Les frères Espinasse soufflent dans tout ce qui bouge ! Les deux gaillards se sont spécialisés dans les cornemuses, toutes les cornemuses, qu’elles se disent boha en Gascogne, bodega ou craba dans la Montagne Noire, musette dans le Centre. Et ils en ont développé, en plus, sans doute, de poumons de compétition, une manière de sonner reconnaissable, aux accents exotiques. Michel « Coco » le Meur souligne cette différence dans l’interprétation du répertoire traditionnel avec des percussions hybrides, qu’il fabrique lui-même : tambour à peau pour le rythme, steel drums pour l’écho mélodique… Dans un bal qui tient du concert, rondeaux, scottish, polkas, mazurkas, donnent envie d’être écoutées ou de danser. Mais pourquoi choisir ?

Avec :

Joan-Miquèu Espinasse : Cornemuses, fifre, flûtes à trois trous / Felipe Espinasse : Cornemuses / Coco Le Meur : Percussions, vielle à roue

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Estivada à Rodez : « UNE HISTOIRE OCCITANE »

 Cap'Cinéma :

Années 60, sur une pliure de la carte nommée Occitanie, une bande de jeunes, des militants, qui ont bien envie de réagir au bazar général. Les algériens viennent de chasser les français de leur terre, et cela donne des idées… mais guère plus. Comment rassembler les hommes du Pays d’Òc autour d’un slogan, « Volèm Viure al Païs », et d’idéaux un peu fous en des années non moins folles : décoloniser la terre, vivre, décider, travailler sur son territoire, et dans la langue de ce territoire ? « Il faut faire chanter les gens, les enchanter pour les mobiliser » dit Rouquette. Là naît la chanson contestataire occitane, Claude Marti, et d’autres. Et après ? Les armes ne sont jamais arrivés. Les slogans se sont essoufflés. Les luttes se sont diluées. Les cris se sont faits chants. La contestation devient recherche dans les années 80, quête d’identité, de culture à retrouver. Puis, citoyenne, ouverte sur le monde, la musique occitane évolue, s’enrichit au contact des autres. Jusqu’à aujourd’hui. Une histoire occitane c’est l’histoire de la chanson occitane retracée, avec ceux qui la font et ceux qui l’ont faite, aux quatre coins de l’Occitanie. Jean-Pierre Vedel « accouche » littéralement ceux qui passent devant sa caméra, ceux qui lui confient leurs choix, leurs ressentis, leurs désillusions, parfois, mais aussi leur envie d’être au monde et de l’être en occitan. Autant d’expériences de vies exprimées en paroles, en formules, en chansons, pour éclairer le présent et un pan d’une histoire commune qui est aussi celle de l’Estivada.

Ce documentaire, en partie tourné lors de l’Estivada 2014, y est proposé en avant-première. Il sera suivi d’un débat avec le public.

Documentaire de Jean-Pierre Vedel Coproduction Marmitafilms / France Télévisions Avec la participation du Centre National de la Cinématographie

Avec : Yves Rouquette, Manu Théron, Laurent Cavalié, La Mal Coiffée, Djé Balèti, Rita Macédo, Joan de Nadau, Maurice Moncozet, Patric Roux, Alem Surre-Garcia…

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Estivada à Rodez : TEATRE NU « SOMNIS D’ALÍCIA »

Village Occitan :

Alice rêve. Elle rêve qu’elle devient une géante et qu’elle poursuit un lapin, un lapin blanc toujours pressé, dans un monde plein de fantaisies, accompagnée par d’étranges personnages : les manipulateurs de rêves… Petits et grands connaissent l’histoire, ici librement adaptée, de Lewis Caroll, mais Teatre Nu propose de participer à sa reconstruction, et de faire partie du fascinant rêve d’Alice. Alice la géante s’élève petit à petit, à mesure que montent les questions du jeune public, surpris par cette apparition. Il suivra le parcours, derrière le lapin blanc, verra Alice saluer les passants, reconnaître la terrible reine et partager son universelle histoire. Portés par un récit connu de tous croisé à cette tradition occitano-catalane des gegants, ces géants carnavalesques garants de la poésie et de la fantaisie, Teatre Nu fait du théâtre de rue un genre à part entière, avec ses codes, ses fonctions, ses interactions, et le fait redoutablement bien, s’adressant au jeune public sans jamais le prendre de haut, provoquant ses émotions propres, son imaginaire, sa créativité. Segurament lo melhor dels publics, per aquesta tropa ! Les adultes croient qu’ils savent tout des enfants, au prétexte qu’ils l’ont été, mais leur mémoire leur joue des tours, voilà ce que montre l’histoire d’Alice. Chaque spectacle de Teatre Nu s’attache à réparer cette amnésie !

Site du Teatre Nu

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Estivada à Rodez : Historiographies occitanes d’aujourd’hui : Les troubadours, la Guèrra Granda, la Retirada, l’occitan a l’escòla

Espace CIRDÒC :

L’histoire revient en force dans l’écrit et la création occitans. Présentation d’ouvrages et débats avec Michel Lafon (Qui a volé mon patois ? l’épopée scolaire aveyronnaise d’une langue proscrite, ed. Presses universitaires de la Méditerranée), Joan Saubrement (D’una Guèrra, l’autra, memòris, IEO-edicions – IEO-Creo Provença), Jean-Baptiste Martin (Les poilus parlaient patois : un regard différent sur la guerre de 1914-1918, ed. EMCC), Miquèla Stenta et Miquèl Decor (La Controvèrisa de Puègnautièr, projècte centre d’escritura occitano-catalan-programa europèu e tranfrontalièr TERTROB), Guillaume Lopez (La retirada et l’exil), Fèliç Daval (Antonin Daval, lo paisanton d’a Badalhac, ed. Ostal del Libre)André Coste (Sous le soleil du midi, ed. La société des écrivains).

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Estivada à Rodez : CHRONOS

MJC (Audiovisuel / Cinéma / Classique / Contemporain / Impro / Jazz / Poésie) :

Asuelh, l’horizon », traduit les pratiques musicales multiples des 6 musiciens composant ce collectif. Totalement libres et ouverts, leur contemporanéité, leur rapport à l’instant, celui où, avec le public, ils créent en direct une musique unique à chaque concert, leur goût pour la poésie, enracinent leur discours dans un imaginaire collectif plus large, faisant fi du passage du temps. Le temps est, on s’en doute, central dans le projet Chronos, où Asuelh s’empare littéralement de films, d’images d’archives tournées par le réalisateur Michel Cans dans le Languedoc des années 50 et 60, livrant une « galeries de portraits de famille » (dixit Max Rouquette) à laquelle ils ajoutent une narration ainsi que toute une bande-son qui n’existait pas. Scénarisées par la monteuse Catherine Legrand, ces images si proches et distantes d’un quotidien révolu sont interrogées, disséquées, et ces instants volés à ceux qui ne sont plus, beaux et émouvants, dialoguent avec des musiciens et des auditeurs-voyeurs de ce spectacle intimement universel. La langue occitane n’est plus l’objet, mais l’interprète d’une matière muette et décalée de notre temps. Un véritable ciné-concert, qui ne cède jamais à la nostalgie et préfère se concentrer sur l’évocation vraie et la contemplation poétique du temps qui a passé.

Avec :

Aimé Brees : Chant, Clarinettes / Damien Fadat : Flûtes traversières / Yannick Laurent : Basse / Maxime Dupuis : Violoncelle / Watson Chadi : Batterie / Tom Gareil : Vibraphone / Catherine Legrand : Monteuse vidéo

Site de la Cie du Griffet

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Estivada à Rodez : La Gacha a la cistèrna : Suite poétique à trois voix et trois langues (Robert Lafont)

Cap'Cinéma :

La Gacha a la cisterna
 représente la somme et le sommet de l’œuvre poétique de Robert Lafont, « celle où convergent tous les fils de l’écheveau, où se trouvent conciliées toutes les postulations de l’auteur » (J.-C. Forêt). Initialement parue en 1998 en occitan avec traduction française de l’auteur (ed. Jorn), La Gacha a la cistèrna vient d’être traduite et publiée en version bilingue occitane-anglais par Marie-Christine Rixte (ed. Jorn et Pen Club de langue d’Oc). Lecture à trois voix et trois langues avec Jean-Claude Forêt et David Stanley.

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Estivada à Rodez : LOS BOUDOUMEN : Joan Bodon, actuel et universel

Cap'Cinéma :

Février 2011, Roger Harvey, traducteur de l’œuvre de Joan Bodon en anglais, et Joan-Francés Mariot, poète occitan de La Sala, se trouvaient ensemble sur scène chez Papillion à Bigergues. C’est la naissance des Boudoumen et du spectacle « Redissonances » , lectures multilingues, parfois simultanées, en anglais, occitan et français, des poèmes et passages en prose de Joan Bodon, soutenues par les interprétations sonores de Papillion (force musicale de Novel Òptic), sur son instrument, « Lo Votz del Caos ». Les Boudoumen proposent une interprétation vivante de l’oeuvre de Jean Boudou, livrée avec passion, respect, audace et innovation dans les langues préférées de l’écrivain.

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Estivada à Rodez : Assemblée des lecteurs du Jornalet

Village Occitan :

Jornalet
 convoque pour la première fois une « Assemblée de lecteurs ». Il s’agit d’une réunion ouverte, où le rédacteur en chef du journal en ligne expliquera son travail quotidien, le fonctionnement du média, et écoutera toutes les opinions des lecteurs qui participent. Le but est de mettre en commun des idées et de montrer la marche à suivre.

Nous sommes conscients que la tâche est grande et que les ressources sont minces, mais nous espérons rompre les clichés et les complexes grâce à l’aide de tous. Nous ne sommes pas parfaits et bien sûr nous faisons des erreurs. Alors aidez-nous à nous améliorer avec vos commentaires, vos critiques et suggestions. Faites vôtre le Jornalet, car le Jornalet est à tous.

L’assemblée aura deux occurrences. A Rodez ce sera le Vendredi 24 juillet à 10h, rendez-vous aux tables du Village Occitan, et à Villeneuve-sur-Lot (dans le cadre de l’Ecole Occitane d’Eté) le 20 août à 17h15.

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Estivada à Rodez : BOISSON DIVINE

Cabaret (Folk / Metal / Rock) :

Boisson Divine ne pouvait qu’être le fruit d’un pays de vigne et pourtant non : il est le fruit de plusieurs ! D’un coin de Gers entre Madiran, Côtes de Gascogne et, bien sûr, Armagnac. Ils en ont d’ailleurs conservé le côté « nhac » ! Baptiste et Adrien ont commencé à jouer ensemble à 14 ans, et ils ont à peine aujourd’hui dépassé la vingtaine. Ces deux cadets de Gascogne devaient l’être également au rugby, leur sport national à eux, qui leur conféra vigueur et force brute tout en leur apprenant dans le même temps l’humilité, l’esprit d’équipe, la camaraderie et la solidarité. Pour être si souvent tombés à terre ils ont fini par en savoir l’odeur et le goût, ils ont fini par écouter sa musique, qui devint leur musique, faisant d’eux des enradigats de cœur et d’esprit. Bercés de folk-metal européen (Finntroll, Eluveitie, Korpiklaani…) et secoués par le légendaire pyrénéen et la culture gasconne (Nadau, Los Pagalhós…), à moins que ce ne soit l’inverse, ils ont tout naturellement associé les deux. Ce jeune groupe qui, à seulement deux membres proposait déjà un son fort et ample s’agrandit pour la scène et un second album en préparation. Une relève qui s’assure et qui assure !

Avec :

Baptiste Labenne : Chant, guitare, basse, instruments traditionnels / Adrien Gilles : Chant, batterie

Site de Boisson Divine / 

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