Explorar los documents (15395 total)

je vous réfléchis.jpg

PRESENTACION


Dempuèi d'annadas, André Ricros percors Auvernha per collectar, preservar, transmetre lo patrimòni musical detengut pels ancians. Son infatigabla quista lo menèt dins los recantons los mai a l'abric de l'uniformizacion dels esperits. 

Dins una mena de conferéncia-espectacle, nos convida a rencontrar qualques-unas d'aquelas personalitas discrètas mas estonantas, a partejar lor interioritat, a prene amb èlas, una remirabla lesson de vitalitat. 

Cada sesilha filmada es centrada sus l'intimitat d'un rencontre. La preséncia d'André Ricros nos permes d'entrar dins aquel moment d'escota e de partatge, a travèrs sos comentaris e sos racontes que tenon tan de l'art del contaire que de la sciéncia del musicològ. 


EQUIPA ARTISTICA

Conferencièr : André Ricros


CONTACTE DIFUSION

Contacte : lexcentrale@gmail.com
volcans.jpg
Savez-vous que les volcans parlent ?

Et pas seulement en période d’éruption, quand ils vocifèrent, rodomontent et fulminent. Les volcans endormis parlent aussi. Ils parlent en rêvant, comme pas mal d’homo sapiens. Toujours à l’affût, les artistes de l’Auvergne Imaginée ont collecté les récits de quelques-uns de ces grands anciens que sont les volcans d’Auvergne. Les confidences des Pariou, Mont Tartas et autres Plomb du Cantal sont racontées dans « Dernières nouvelles des volcans », une fantaisie qui fait alterner histoires et musique.

André Ricros, Clément Gibert, Wilton Maurel et Christian Rollet, musiciens et conteurs, vous livrent la teneur de ces rêves de géants : ils rêvent de loups, de fades et autres histoires bizarres dont ils ont été témoins et que leurs rêves déforment peut-être un peu. Ils ont parfois même des « échappements en patois », comme aimait à dire Marie-Jeanne Besseyrot.

La musique très fluide et aérienne dont ils enrobent leurs histoires semble couler des pentes verdoyantes et rebondir de rocher en rocher. Elle nous invite à être tout ouïe.
696.jpg
La liberté dans le rapport aux formes, la fidélité à l’esprit de la culture populaire, dont la poésie a la pudeur de se planquer dans le quotidien et où l’inventivité sait bousiller le folklore. Le sentiment d’appartenir à la géographie autant qu’à l’histoire, de ne pas être en Auvergne de simples locataires mais d’en accepter l’héritage idéal. En deux mots : la fierté d’habiter l’Auvergne Imaginée.

Ainsi se définit le projet de L'Auvergne imaginée. Il se veut ancré dans une identité régionale forte. L’héritage culturel, musical principalement, en est le socle : ici on réarrange les airs traditionnels, on compose à partir des rythmes existants, on puise dans l’imaginaire des contes, des récits collectés, des arts populaires et autres témoignages parlés, écrits, enregistrés ou filmés. Les instruments traditionnels expérimentent l’improvisation aux côtés d’un trombone ou d’une basse électrique. La langue d’oc dialogue avec le français…

Il s’agit surtout de faire vivre cette culture et de lui donner sa place dans le monde d’aujourd’hui. Elle est le ciment d’une identité qui aide à aller de l’avant et à s’ouvrir aux autres cultures, elle participe à la construction du monde de demain. C’est pourquoi nous la frottons à la création contemporaine et, à l’occasion, à des artistes venus d’ailleurs.

Le corollaire est le souci du partage et de la transmission, non seulement au public, mais aussi aux jeunes générations d’artistes. Au gré des créations, de jeunes musiciens sont invités à travailler sur les différents projets de l’Auvergne imaginée.
Ardalh.jpg
Polyphonies de Béarn Gascogne et Occitanie

Avec la souplesse que permet un petit chœur, qui plus est, mixte, Ardalh s'est créé une identité. Cette identité est une couleur de voix, c'est le choix du chant polyphonique qui a fait naître des voix originales, créatives, aux couleurs différentes, aux accents empruntés à notre imaginaire, nourries de notre histoire personnelle et loin des sentiers battus...

Ardalh ne renie pas la tradition. Dans la chanson, elle a subi les évolutions de l'Histoire, évolutions que les gens oublient... Ardalh participe à cette évolution lente qui rend la tradition si vivante. Ainsi, ce groupe permet de réconcilier avec elle ces publics en attente d'une énergie, d'une ouverture dans le respect des valeurs qui ont permis de connaître ces témoignages du passé.
sonoloco.jpg
Après bientôt 20 ans d'existence, Sonoloco n'a musicalement plus grand-chose à prouver. Le groupe maîtrise son rock, hard voire heavy, noisy, brut de décoffrage, sur le bout du plectre, et a assimilé les références en la matière de chacun de ses membres, et elles sont nombreuses !
Sorti en 2013, leur album Dangerosa est un des meilleurs du catalogue de Brennus Music, le label heavy rock, qui pourtant en voit passer beaucoup !
Il faut dire qu'il ont puissamment enraciné leur musique et leurs textes (en occitan et en français) dans le territoire périgourdin, un territoire qui compose aujourd'hui avec une forte communauté anglophone...et c'est justement l'anglais que choisit Sonoloco lorsqu'il faut parler de l'occitan et de l'Occitanie ! Un poil d'auto-dérision bienvenue, que l'on sent héritée des années partagées avec d'autres allumés électriques (Stupeflip, Goulamas'K...). Allez, une fois n'est pas coutume, on s'y met aussi : We are all Occitan Warriors !
GK-instru_HD_copyright copie.jpg

Origines

Goulamas'K voit le jour en 1999 dans la garrigue de Béziers. Dès les 1ers concerts, la couleur est donnée : un ska rock teinté de reggae punk, chanté en français, occitan, catalan et castillan, les langues natales des musiciens. Un des credo du groupe est la revendication et la reconnaissance de la diversité des langues et des cultures. Le nom même du groupe est tiré du mot occitan « golamas » (très courant dans la région du groupe et qui désigne quelqu’un de négligé, brouillon…).

Parcours

Après son 1er album, Le Kri des Cigales, dans lequel il met toute sa fougue, le groupe trouve son assise avec l’album Gardarem La Tèrra, qui prend son essence au Larzac en 2003 et au cours de la Caravane Occitane. Rencontré sur le plateau et interpelé par la démarche de Goulamas’K, Gambeat, bassiste de Radio Bemba, prend une part essentielle dans la pré-production de ce second album dont le résultat ne manque pas de se faire sentir : des guitares mises en avant, des cuivres plus incisifs et des refrains repris en choeurs rendent le tout très efficace. La touche finale est donnée par la présence à la flûte de Miqueù Montanaro, troubadour provençal, avec qui Goulamas’K partage de grands moments au cours de la Caravane Occitane.

En 2007, Goulamas’K sort un live, Fai Petar!, qui donne toute sa dimension à l’énergie de sa scène et marque ses 1er pas vers les instruments traditionnels (grailhe catalane, accordéon). C’est avec une équipe en partie renouvelée et plus qu’un seul chanteur qu’en 2008 est lancée la tournée Nerviós Trobador. Les instruments traditionnels s’imposent de plus en plus au groupe et amènent une couleur originale dans son ska reggae rock puissant et revendicatif. Avís de Tempèsta, le 4e album sorti en 2010, nous abreuve d’un ska rock marqué par un trad punk digne des Pogues ou Dropkick Murphys. Goulamas’K poursuit sa démarche de fusionner les instruments traditionnels avec les musiques actuelles. L’évolution vers le rock trad' s’impose. Le sac de gemecs (cornemuse catalane) fait son apparition au côté de la grailhe. En live, le bouzouki remplace l’accordéon et amène une nouvelle amplitude musicale par la richesse de ses mélodies. Les instruments traditionnels fusionnent sans complexe avec une musique énergique, furieuse et festive. Le mélange est détonnant et ça fonctionne.

Dans son album live, Rabià e Poësia, qui sort en 2014, Goulamas'K reste proche de ses influences originelles : un ska punk cuivré, des chants en français occitan, des choeurs puissants… mais le groupe continue son exploration d’un punk rock sauvage se mélangeant aux musiques traditionnelles et ponctué de passages reggae, dub, ragga. Goulamas'K nous a habitué, à chaque nouvel album, à la présence de nouveaux instruments (grailhe catalane, accordéon, sac de gemecs, …). Ràbia e Poësia ne déroge pas à la règle avec l’apparition du bouzouki et de la vielle à manche. Et la rage et la poésie sont omniprésentes avec des textes qui alternent cri de révolte et légèreté. Fin 2016, sortie de Resisténcia : la résistance prend bien des formes et des couleurs. A travers ce 6e album, Goulamas’K la met à l’honneur, confortant son désir de partage, de fête et de révolte.
C’est avec plus de 700 concerts à son actif et six albums auto-produits que Goulamas’K fête ses 20 ans en 2019. Goulamas'K véhicule dans le monde de la musique actuelle une identité occitane forte, et c’est avec cette image qu’il s’exporte dans tout l’Hexagone en passant par l’Espagne, l’Italie et la Suisse…

www.goulamas-k.com
papa gahus (2).jpg
Papà Gahús est une sentinelle, un oiseau de nuit protecteur, au chant amusant et rassurant. La nuit qu'il connaît et qu'il vit, c'est celle de l'oubli généralisé, d'une langue, de cultures et d'idées autrefois vivantes. Et dans cette nuit silencieuse, où débats et combats se sont tus, les cris du sage animal sonnent comme autant d'appels à éveiller les consciences, perçant le voile noir du tristum ambient.
Le Gahús amène avec lui sur scène tout l'underground dont il est issu, fait la jonction entre une culture punk et une culture occitane tout aussi radicales, chaleureuses et universelles l'une que l'autre, auxquelles collent encore, comme à cet oiseau à la mauvaise réputation, des idées reçues trop répandues. Il se montre attentif et respectueux de ceux qui ont vécu, des solitaires qui ont couru la nuit, de ceux qui ont appris et compris que tout n'est pas blanc, que tout n'est pas noir mais que tout est amer et que la seule perspective est de tout changer, et surtout la couleur du ciel...
Portant la voix des anciens de Bigorre, dont il fait ressortir avec tendresse la vie faite de combats ordinaires et de petits bonheurs, sur un punk-rock épuré et efficace, proche des mythiques Clash (qu'il reprend d'ailleurs en occitan), Papà Gahús ne cherche pas la gloire, mais la communion avec le public, dégageant une énergie impressionnante, sans jamais trop se prendre au sérieux.
Lo camin es long, mas lo farem amassa !
cap Aici.JPG
Cap Aici est basé à Millau. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir inscrit à son répertoire de polyphonies revisitées des chants venus d'un peu tout le territoire occitan. Formé autour d'Anne-Marie Rivemale, le septuor féminin assemble des influences variées, entre chœur traditionnel et musique et percussions brésiliennes. Leur but avoué : prendre du plaisir à chanter et à faire danser. Et le plaisir, sous toutes ses facettes, en devient un thème récurrent dans des textes de composition ou d'une tradition légèrement détournée, pour un tour de chant per lo mens pebrat. Savoureux !
SAN.jpg
Formation intégralement vocale, San Salvador, a entrepris depuis plusieurs années un travail de recherche artistique autour de la polyphonie.

S’intéressant davantage, à une forme de renouvellement (détournement) poétique des musiques traditionnelles et du monde, plus qu’à l’expression d’un «folklore authentique», d’un patrimoine soi-disant «sauvegardé», la musique de San Salvador circule, au contraire, entre les cultures et les univers musicaux.

L’accent est mis sur la recherche d’une musique vocale très acoustique et sur un nouvel équilibre des timbres (féminin et masculin). Essentiellement chantés en Occitan, les nouvelles compositions utilisent les motifs, tantôt rugueux ; tantôt délicats, de la langue comme instrument rythmique. Le travail harmonique insiste quant à lui sur un contraste des couleurs et des ambiances pour inventer une polyphonie hétéroclite.
LE-BAL-A-LA-VOIX_visuel-HD.jpg
Ils ont beau se dire « Lost in Traditions », ces 8 jeunes corréziens-là savent où ils vont ! Sans doute un des traits de l'ironie mordante qui les caractérise... Car ils ne sont pas perdus et loin de là, même s'ils s'amusent à reconstruire le répertoire traditionnel à côté de la partition et pour ce faire cherchent, expérimentent, contournent et détournent un soi-disant « folklore » que l'on croyait sauf et protégé.
Comme leur nom l'indique, leur formation est vocale et joue, fait rare, l'équilibre entre voix masculines et féminines pour une polyphonie universelle, où l'occitan et ses motifs particuliers devient tantôt un instrument rythmique tantôt une harmonie poétique.
Comme leur nom ne l'indique pas, le groupe s'est enrichi des expériences musicales de chacun de ses membres, et de nouveaux éléments sonores (percussions, cuivres, machines...) sont venus bousculer un peu plus, s'il en était possible, ce répertoire qui, visiblement, ne demandait que cela !
E, segur, cal pas oblidar que tot aquò es tanben fach per dançar, s'arribatz a seguir !
sus 1540