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Le rock de Luc Aussibal est à l'image de la terre aveyronnaise qui l'a vu naître : une force épurée, un horizon finement ciselé, une impression d'immensité, une musique envoûtante à en devenir psychédélique... Los riffs de guitarra e las boclas melodicas bufan sus l'empont coma lo vent bufa suls grands causses, en daissant aparèisser, d'aquí e d'alai, de ponchas vivas. Pour Luc Aussibal, ce sont les mots de Jaumes Privat, poète, qu'il murmure, dit ou crie après avoir pris, pour chacun, le temps de le penser, de le peser, afin qu'il s'intègre parfaitement à la rythmique musicale.
Luc Aussibal sait s'entourer de musiciens tout aussi rock que lui (Benoît Daynac, Thierry Fabre et David Krakowski), capables de laisser exploser leur énergie comme de soudainement se contenir, pour qu'une balade mélancolique n'en apparaisse que plus puissante.
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La Granda Banda Occitana, ou GBO pour les intimes, c'est un peu la somme de tout ce qui se fait actuellement dans les Vallées Occitanes du Piémont, en Italie. Sous la houlette de Dino Tron du groupe Lou Dalfin, des musiciens venus d'horizons et de groupes différents (Lou Dalfin, Passacarriera, La Peiro Douso, La Ramà, Lhi Jarris, Luns Fum...) se sont regroupés pour jouer ensemble des airs 100% populaires et 100% occitans. Les instruments traditionnels (vielles, accordéons, cornemuses, fifre, galoubets-tambourins) côtoient ceux de la « banda » (saxophone, clarinette, tuba, percussions), à la recherche d'une musique authentique, festive et dansante.
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Les trois musiciens de decaDorum, nés de la même terre, occitane et aveyronnaise, dont ils connaissent par cœur le chant, les sonorités et la couleur musicale, ont eu ensuite des trajectoires différentes, qui convergent aujourd'hui sur une musique qui leur est propre. Enraciné dans la musique traditionnelle, decaDorum la recrée pourtant, la renouvelle, et chacun est fier d'y apporter des influences glanées ça et là. Aux plaintes lancinantes de cabretas de toutes sortes répondent le groove bluesy d'une guitare électrique et les basses sourdes de l'accordéon diatonique. Aussitôt que celui-ci entonnera une mélodie sautillante, c'est le rythme rock de la guitare et une voix forte qui l'accompagneront.
Aérien et terrien, éclatant et rieur, triste et flamboyant, violent et doux...tout ce qui caractérise les hommes en général et la musique de decaDorum en particulier.
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Un còp èra, Nadau. Tarbes, fin 1973, le groupe « Los de Nadau » naît de la rencontre de Michel Maffrand, Jacques Roth et Ninon Paloumet. La nouvelle chanson occitane existe déjà, avec Marti, Patric et Los Caminaires d'Òc en Languedoc, Delbeau en Gascogne,  Verdier en Limousin. Après l'explosion de 1968, beaucoup de jeunes se retournent vers leurs racines. Les salles sont pleines, le Larzac est en lutte, les espoirs immenses. Un slogan commence à  résonner dans toute l’Occitanie : "Volèm viure al país !"
Le premier disque sort à l'été 1975 : Monsur lo regent, chansons revendicatives, mais aussi chansons d'amour. Le groupe accompagne les luttes viticoles et ouvrières, c'est l'époque de la chanson "engagée". Très vite sortent "La venta a las enchèras" en 1976, et "L'immortèla" en 1978, chanson phare qui deviendra un hymne occitan. En 1980 naît à Pau la première Calandreta. Nadau sera toujours aux côtés de Calandreta dans le combat qu'elle mène pour la langue. Il s'implique également dans les premières radios libres, dans le journal "Pays".
Depuis ? Pas moins de treize albums, deux DVD, près de cent milles disques vendus, plus de mille concerts, trois Olympias et… des milliers de gens qui reprennent en cœur !
Quarante ans que Nadau remonte le parcours de la mémoire comme un saumon remonte la rivière en nous parlant de notre langue, de notre pays, de nous, intimement, comme au creux de l’oreille…
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Avec Saique Benlèu, Arnaud Cance se lance en solo après dix ans d’aventures collectives foisonnantes. Expression occitane intraduisible en français, Saique Benlèu pourrait se traduire par "certainement que peut-être". Une pirouette linguistique pleine d'humour et de pudeur, comme les affectionne Arnaud Cance...

Mêlant compositions personnelles et standards de la chanson occitane, son répertoire dévoile un univers tendre et espiègle, d'une grande richesse musicale.

Sur scène il s'accompagne à la guitare et aux percussions corporelles, tandis qu'une loop station (sampler) lui permet de jouer sur une large variété de rythmes et de sonorités.


Les musiciens invités sur Saique Benlèu : Cyril Roche et François Breugnot (Le Comité), Fabien Jourdon (Compagnie du Petit vélo), Arnaud Bersez (Libertalia), Laurent Mayanobe (Mayanobe), Nicolas Blaise, Arnaud Péan et Olivier Daillut (Tres a Cantar).
Album enregistré et mixé par Fabien Salabert (Les Hauts Plateaux)
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Parcours

C’est avec le groupe Brick-a-Drac que le chanteur Arnaud Cance fait ses premiers pas sur scène en 2004. L’année suivante, il monte la formation Tres a Cantar avec Olivier Daillut et Arnaud Péan autour d'un répertoire de chants traditionnels.
En 2008, il crée le spectacle Cansons, où il reprend et adapte en solo des chansons populaires occitanes, avant de rejoindre l'année suivante Le Comité, avec lequel il enregistre l’album Chut !, joyeux mélange de ragga, d’électro et de trad.
En 2011, Arnaud Cance conçoit la partie musicale du conte Le Chemisier jaune aux côtés de la conteuse altiligérienne Séverine Sarrias, qu'il accompagne sur scène à la flûte, à la cornemuse, à la guitare et à la shruti-box. Il est également le complice du conteur Yves Durand dans le spectacle Tè tu ! Tè ieu!, une création originale qui revisite contes et chants populaires languedociens.
En 2014, il participe aux 38es Rencontres d'Astaffort, où il entame un travail d'écriture et de composition en vue de sortir son premier album solo, en septembre 2015...

Nouvelles pratiques

Musicien touche-à-tout, il colore en solo chaque morceau d'une large palette de rythmes et de sonorités en s'accompagnant à la guitare, aux percussions corporelles et à la loop station. Arnaud Cance, c'est aussi une voix chaleureuse et envoûtante, qui sait aussi bien transmettre une émotion que réveiller l'envie de danser.
En atteste son dernier projet, bilingue, Saique Benlèu, qui dévoile un univers tendre, espiègle et plein de poésie.
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COMDT, Fons Francine Lancelot
Ficat, Marion

Histoire du fonds

Francine Lancelot (1929-2003), chercheuse, danseuse et chorégraphe s’est très tôt intéressée aux danses traditionnelles régionales et à l’étude des danses anciennes, populaires et savantes. Elle devient dans les années 1960 l’actrice d’une véritable redécouverte des danses baroques.

Élève de François Malkovsky, de Mary Wigman puis de Françoise et Dominique Dupuy, elle travaille auprès de Pierre Conté au théâtre de l’Atelier où elle est initiée à la notation chorégraphique Conté. Danseuse, chorégraphe et comédienne à Saint-Etienne, Francine Lancelot rencontre une troupe de danses traditionnelles yougoslaves qui l’amène à s’intéresser au répertoire traditionnel français.

Elle se forme alors au collectage des chansons et danses traditionnelles auprès de Jean-Michel Guilcher. Elle est par la suite missionnée par le CNRS pour recueillir les répertoires populaires chantés et dansés en France et participe notamment au programme RCP (Recherche Coopérative sur Programme) Aubrac où elle réalise des films de collecte sur des danseurs de bourrée. Elle réalise ainsi entre les années 1960 et 1970 des collectages autour des pratiques dansées traditionnelles dans l’Aubrac, en Provence et Languedoc, en Vendée, Haute-Bretagne, Béarn, Gers et Landes.

En 1973, elle soutient une thèse de 3° cycle en ethnologie historique à l’Ecole Pratique de Hautes-Etudes autour des sociétés de farandole en Provence et Languedoc1, dans laquelle elle s’attache à l’étude du rapport entre pratiques populaires et pratiques savantes.

S’intéressant également à la danse baroque, elle fonde dans les années 1980 sa compagnie Ris et Danceries qui lui permet de fédérer musiciens, musicologues, décorateurs, costumiers et passionnés de danse baroque. Elle publie en 1996, La Belle Dance2, catalogue raisonné des partitions chorégraphiques du XVIIIème siècle.

A la fin de sa vie, pour assurer la transmission et l’accessibilité de sa documentation Francine Lancelot a confié ses archives à plusieurs centres spécialisés, dont le COMDT.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Centre National de la Danse, Archives Francine Lancelot et Compagnie Ris et Danceries

BnF, Département des Arts du Spectacle, Fonds Ris et Danceries

UPCP-Métive, Fonds Francine Lancelot

Phonothèque de la MMSH, Corpus : Les sociétés de farandole en Provence et en Languedoc

Dastum, Fonds Francine Lancelot

Description du fonds

Corpus d’enregistrements sonores et audiovisuels réalisé dans le cadre d’une recherche sur les rondes chantées dans le Gers (Savès), Béarn et Landes (Albret et Grande-Lande) constitué pour partie en collaboration avec le CNRS. Ce corpus contient 5 versions de chants ainsi que 46 versions instrumentales collectés entre 1976 et 1977.

Dates extrêmes :

1976-1977

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (gascon)

Français

Importance matérielle :

Enregistrements sonores : 02:00:00, Images animées : 01:00:00.

Supports représentés :

Enregistrements sonores

Documents audiovisuels

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Fonds inventorié sur le catalogue en ligne du COMDT

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Fonds consultable sur place

Conditions de reproduction :

Reproduction soumise à autorisation

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Chants populaires et chants d’auteur, jeux de rythmes et jeux de mots, ambrogliòc, percussions patoises et tarrabastal vocal... voilà le chanteur-percussionniste de Du Bartàs qui joue aussi d’autres souffles. Laurent Cavalié en solo avec son accordéon, récupère, recycle, arrange, mélange, métisse le répertoire de son pays de l’Aude avec des traditions d’ailleurs, venues du bout du monde. C’est ainsi que l’homme nous re-fabrique tout un répertoire de chansons flambant neuves, toutes rutilantes, toutes pimpantes, produits dérivés de l’agro-culture biologique, non certifiées mais fortes de leur devoir d’invention et de mémoire. Une chanson c'est qui ? C'est quoi ? A quoi ça sert , une chanson ? Qu'est-ce que "ça" raconte ? A qui "ça" s'adresse ? Voici quelques éléments de réponses avec "Cavalié Sòli Solet " recyclage artisanal de chansons des gens de peu. Une voix, un accordéon, un Laurent Cavalié tout seul ou quand une chanson est ramenée à son essence même... La chanson comme un cri, un chant, une complainte...
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Laurent Cavalié a été musicien de théâtre pour la Compagnie Avant-quart (J.P. Cathala) dans les années 90, puis pour le Théâtre de La Rampe (Claude Alranq), mais aussi musicien et co-fondateur des groupes Josep le Gavach (musique de création inspirée des musiques populaires occitanes), la Chaloupe (chantier de chansons et musiques improvisées), Sophie et ses Occiputs (bal)...
A la fin des années 90, il rejoint La Fabrique, " entreprise de recyclage folkolorique ". Il sera accordéoniste-chanteur avec la conteuse Hélène autour de ballades contées sur le thème de l’arbre, la forêt et la végétation méditerranéenne. Il a également été chanteur du groupe Le Comité, fusion de deux groupes (La Fabrique et Joglar’Verne) affiliés à une musique festive puisant dans le répertoire populaire languedocien et le ragamuffin occitan. Depuis, il reste accordéoniste-chanteur du groupe Du Bartàs, dont le répertoire se compose essentiellement de chants languedociens festifs. Il mène en parallèle des recherches sur les chants des pays d’Aude pour un travail de recencement de collectages effectués depuis le milieu du 19e siècle. Mais aussi, il arrange et dirige également le sextuor vocal féminin La Mal Coiffée et mène sur scène comme sur disque une forme en solo pour un projet à la croisée du chant populaire languedocien et de la poésie contemporaine.

Res. www.sirventes.com
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