Jules Seuzaret (1874-1956) est un félibre ardéchois, né à Juvinas le 18 juillet 1874. À partir des années 1930, il occupe un poste de fonctionnaire des Eaux et Forêts à Constantine (Algérie).
Attaché à l’étude de sa région et à sa langue (occitan, parler du Vivarais), il consacre une partie de sa vie à la rédaction d’un Dictionnaire patois-français du Vivarais qui sera achevé en 1950. L’ouvrage en trois volumes comprenant plus de 2000 pages dactylographiées est resté inédit.
Cet ouvrage s'intéresse à l’étude linguistique de l’occitan dans ses parlers du Vivarais et recense plus de 30 000 termes et locutions. Les définitions sont données en français et complétées par de nombreux comparatifs, synonymes ou antonymes qui en précisent le sens. Elles contiennent également de nombreux dictons et proverbes, couplets de chanson populaire ou citation d’auteur occitan sur le modèle du Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral.
Ce chantier mettra Jules Seuzaret en rapport avec de nombreux autres félibres et érudits avec qui il entretient une importante correspondance en occitan et en français.
Dépôt des héritiers en 2012
Accroissement :Fonds clos
Le fonds Jules Seuzaret comprend le Dictionnaire patois-français du Vivarais (dactylographié) relié en trois volumes, ainsi que la correspondance érudite de Jules Seuzaret complétée par les documents de travail, études et autres oeuvres publiées ou inédites.
Dates extrêmes :1895-1950
Langues représentées dans le fonds :Occitan (Vivaro-alpin), français
Importance matérielle :0.5 mètre linéaire
Supports représentés :Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Documents iconographiques
Fonds en cours de traitement
Instruments de recherche disponibles :ø
Consultable au CIRDOC, en salle de recherche
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Las houros perdudos est un manuscrit inédit du « pays des Vans », ancienne région attachée aujourd'hui à l'Uzégeois, rédigé vers la fin du XVIIe siècle.
Le CIRDÒC conserve une microforme de ce recueil qui semble aujourd'hui perdu. Néanmoins, cette copie, à l'instar du document source, est incomplète, le manuscrit original étant amputé de son début, de sa fin ainsi que de plusieurs feuillets de sa partie centrale. La pagination originale pouvant être suivie selon les indications présentes dans la partie supérieure centrale de chaque feuillet.
Le recueil est néanmoins suffisament complet pour demeurer compréhensible.
À manière d'un Jacques Roudil à Montpellier, son contemporain, le « sieur Martel » est un fervent défenseur de la cause locale. Il vante ainsi haut et fort les mérites de l'Uzégeois, notamment de la ville thermale naissante de Vals-les-Bains ou encore du château de Chambonas.
Bien qu'on puisse le qualifier de chansonnier « léger » presque carnavalesque, le texte n'en oublie pas pour autant les grandes questions politiques et religieuses de son temps.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
5, rue du Château de l'horloge
BP 64
13094 Aix-en-Provence
France
Tél. : 04 42 52 41 13
Mail : ginouves@mmsh.univ-aix.fr
Accès tout public, tous les jours sur rendez-vous
La Phonothèque de la MMSH a été créée en 1979 par Philippe Joutard (historien) et Jean-Claude Bouvier (ethno-dialectologue) pour mettre à disposition du public les enquêtes orales produites par le milieu universitaire, plus particulièrement dans le domaine ethnomusical et linguistique. La phonothèque est aujourd’hui directement rattachée à la Maison Méditerranéenne de l’Homme, département de recherche et d’enseignement en sciences humaines et sociales de l’université Aix-Marseille, spécialisé dans le domaine méditerranéen. Elle reçoit toujours en dépôt les documents sonores produits par le monde universitaire mais s’est aussi ouverte au grand public et conserve également des archives sonores d’origine privée, produits par des associations ou des particuliers.
Le fonds riche de plus de 5000 heures d’enregistrements sonores est constitué par les dépôts de chercheurs qui travaillent à partir de l’enquête orale et d’associations impliquées dans la sauvegarde du patrimoine régional.
Parmi ces collections de nombreuses enquêtes linguistiques, ethnographiques ou encore ethnomusicologiques contiennent des témoignages sur la langue et la culture occitane, principalement en Provence et Vallées occitanes.
Le fonds offre un recueil important de contes, chansons, facéties, proverbes et de morceaux instrumentaux inscrits dans un discours donnant des indications sur les référents identitaires de la communauté dont ils sont issus. Il contient également un corpus consacré à la mémoire des techniques et savoir-faire dans de nombreux domaines : élevage, fabrication d'objets, recettes culinaires et médicinales, techniques de construction… Enfin, le fonds présente un échantillonnage riche des parlers du Sud de la France, et donne accès à de nombreux documents relatifs à l’identité culturelle et linguistique méditerranéenne et plus particulièrement des territoires occitans.
Des conventions de dépôt signées avec l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) ou encore le MUCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) ont également permis à la phonothèque de la MMSH de conserver et donner accès à des fonds ethnologiques sur la région Provence par des chercheurs de l’ancien Musée des Arts et Traditions Populaires (ATP) ou encore des émissions radiophoniques sur le domaine provençal.
Plus de 3000 heures sont indexées dans sa base de données qui a pris pour nom Ganoub (le Sud en arabe). Le travail de catalogage est continu, chaque semaine de nouvelles références sont saisies dans la base.
Consulter la base Ganoub
Depuis 2000, la phonothèque participe au plan national de numérisation du Ministère de la Culture, grâce auquel plus de 1200 heures ont été numérisées. Depuis 2007, les fichiers sont mis en ligne et consultables directement depuis la base Ganoub.
Jules Ronjat avocat à la cour d’appel de Paris, puis au barreau de Vienne est l’un des fondateurs de l’Escolo parisenco dóu Felibrige (1894) et de la Ligue de décentralisation (1895) avant de devenir majoral du félibrige en 1904 (Cigalo de Zani). Sous le capouliérat de Pierre Devoluy, il exercera les fonctions de secrétaire général du félibrige de 1902 à 1909. Docteur ès-lettres en 1913, il est obligé de quitter la France en raison de l’origine allemande de sa femme. Il se réfugie alors à Genève où il enseigne de 1915 à 1925 comme privat-docent. Il meurt à Lyon le 16 janvier 1925 et est enterré dans le caveau familial du cimetière de Vienne.
À la mort de Jules Ronjat, sa bibliothèque est cédée par sa veuve à Pierre Devoluy (1862-1932). À la mort de ce dernier, sa veuve, de concert avec Madame Ilse Odier (veuve de Jules Ronjat, épouse en secondes noces de Charles Odier psychanalyste genevois disciple de Freud), ont cédé les manuscrits de Jules Ronjat à la Bibliothèque de la Ville de Genève. Elles rendaient ainsi hommage à la fois à la ville qui avait accueilli Jules Ronjat lors de son exil et à la patrie exaltée par Devoluy, romancier des Cévennes protestantes.
Fonds cédé à la Ville de Genève par Madame Ilse Odier et Madame Veuve Devoluy en 1932.
fonds clos
Manuscrits
Ms Suppl. 1707 : 35 cahiers de notes et documents sur la littérature provençale
Lettres autographes
20 lettres et cartes postales autogr.
Ms fr. 2553, f. 411-418
3 lettres au professeur Eugène Ritter Vienne en Dauphiné, 3 rue des Clercs, 9 avril – 11 mai 1901
1 lettre au même, en occitan, 5 mai 1905
Correspondance mondaine concernant l’invitation aux noces d’argent de Frédéric Mistral.
- invitation de Ritter au grand anniversaire mistralien de 1901 ;
- remerciements pour avoir répondu favorablement à l'invitation
- annonce de l'annulation de la fête, irrévocablement refusée par Mistral lui-même.
Ms fr. 5004, f. 40-59
12 cartes et lettres au professeur Charles Bally,
Vienne, 11 quai du Rhône, 11 octobre 1912 et sans date
Genève, [sans adresse], 11 novembre 1916 – 10 mai 1917
Genève, 9 Florissant, okm 1918, en occitan
Correspondance très spécialisée sur des questions de linguistique
Ms fr. 2535, f. 146-147 (papier de deuil)
2 lettres au professeur Edouard Naville
Genève, 4 chemin Faller, 16 et 21 mars 1918
Correspondance sur un problème de phonétique romane
2 cartes de visite de 1918-1920 (dont une à Marie de Saussure) et deux billets d'octobre 1920 à Max van Berchem.
1911-1920
Occitan, français
0,90 cm
manuscrits
Ms Suppl. 1707
Ms fr. 2553, f. 411-418
Ms fr. 5004, f. 40-59
Ms fr. 2535, f. 146-147
Libre, sur demande le jour même, aux heures d'ouverture de la Bibliothèque de Genève.
Informations sur le site:
Bibliothèque de Genève
Plusieurs possibilités selon l'état du document.
Informations sur le site:
Bibliothèque de Genève