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Sujet : Occitan (langue) -- Fonds documentaires
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Auteur : Sabrina Cepeda
Auteur : Association Coriandre
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Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Tapuscrit de Vistalhas (Coll. CIRDÒC, VEZ-A-1-1)

Adrien Vezinhet est né à Sainte-Radegonde (Aveyron) le 27 avril 1912. Enseignant et écrivain de théâtre d'expression occitane il a également été animateur de la société folklorique de « la Pastourelle » créée à Rodez en 1947.

Issu d’une famille de paysans rouergats, il suit des études au petit séminaire de Rodez puis à Toulouse. Il devient professeur de Lettres à Rodez en 1937, censeur au Lycée Pierre-Loti de Rochefort-sur-Mer (1947) puis au Lycée de Rodez (1950), et enfin au Lycée Joffre de Montpellier (1957). En 1968, il est nommé proviseur de la Cité scolaire d’Alès. Il achève sa carrière en tant que proviseur du lycée Henri-IV de Béziers de 1970 à 1974.

Parallèlement à sa carrière d'enseignant, Adrien Vezinhet s'est également impliqué tout au long de sa vie pour l'étude et la promotion de l'occitan. À la Libération, il fait partie des fondateurs de l’hebdomadaire Le Rouergat, journal chrétien, familial et social qui paraît à partir de 1944 et dans lequel il publie des chroniques en occitan.

À Rodez, il est un ardent promoteur de la langue d’oc et des traditions locales. Au début des années 1950, il accompagne les débuts de la société folklorique « la Pastourelle », où il participe à l'écriture de pièces de théâtre en collaboration avec l'écrivain occitan Henri Mouly (1896-1981) et Jean-Marie Lacombe.

Devenu proviseur au Lycée Henri-IV de Béziers, Adrien Vezinhet se lie d'amitié avec Yves Rouquette (1936-2015) qui y est alors enseignant. Il lui fait découvrir son théâtre et ils projètent ensemble une édition sous le titre de Teatre de la Pastorèla. L'édition n'aboutiera jamais. L'ensemble des textes rassemblés pour cette édition sont ensuite déposés par Yves Rouquette au Centre international de documentation occitane (CIDO, devenue CIRDÒC en 1998). Le Teatre de la Pastorèla est édité par IEO-edicions en 2014.

Modalités d'entrée :

Don de Yves Rouquette en 1993

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Vezinhet est composé de deux ensembles :

- VEZ-A : productions littéraires et théâtrales d'Adrien Vezinhet.

- VEZ-B : travaux sur les danses traditionelles du Rouergue et du Sud du Massif Central.

Dates extrêmes :

Fin de la décennie 1970

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Importance matérielle :

0.10 mètre linéaire, environ 400 feuillets

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Reproductions (photocopies)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

VEZ

Instruments de recherche disponibles :

Description du fonds dans Calames (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)

Inventaire dans le catalogue des archives du CIRDÒC

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 24/02/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Le <i>Dictionnaire patois-français du Vivarais</i> de Jules Seuzaret(Coll. CIRDÒC)

Jules Seuzaret (1874-1956) est un félibre ardéchois, né à Juvinas le 18 juillet 1874. À partir des années 1930, il occupe un poste de fonctionnaire des Eaux et Forêts à Constantine (Algérie).

Attaché à l’étude de sa région et à sa langue (occitan, parler du Vivarais), il consacre une partie de sa vie à la rédaction d’un Dictionnaire patois-français du Vivarais qui sera achevé en 1950. L’ouvrage en trois volumes comprenant plus de 2000 pages dactylographiées est resté inédit.

Cet ouvrage s'intéresse à l’étude linguistique de l’occitan dans ses parlers du Vivarais et recense plus de 30 000 termes et locutions. Les définitions sont données en français et complétées par de nombreux comparatifs, synonymes ou antonymes qui en précisent le sens. Elles contiennent également de nombreux dictons et proverbes, couplets de chanson populaire ou citation d’auteur occitan sur le modèle du Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral.

Ce chantier mettra Jules Seuzaret en rapport avec de nombreux autres félibres et érudits avec qui il entretient une importante correspondance en occitan et en français.

Modalités d'entrée :

Dépôt des héritiers en 2012

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Jules Seuzaret comprend le Dictionnaire patois-français du Vivarais (dactylographié) relié en trois volumes, ainsi que la correspondance érudite de Jules Seuzaret complétée par les documents de travail, études et autres oeuvres publiées ou inédites.

Dates extrêmes :

1895-1950

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (Vivaro-alpin), français

Importance matérielle :

0.5 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Fonds en cours de traitement

Instruments de recherche disponibles :

ø

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 23/03/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Jules Couder (6 août 1845- 31 juillet 1931), né et mort à Uzès (Gard), est un poète local d'expression occitane.
Professeur de Lettres au collège d'Uzès, il compose de nombreux textes en occitan, poésies, chansons, fables et contes, parfois signés de son pseudonyme « Jicé ».
Il est également l'auteur d'articles et chroniques d'histoire locale.

Selon les cahiers de manuscrits autographes entrés à sa mort dans les collections de la Bibliothèque municipale d'Uzès, c'est à l'âge de la retraite, à partir des années 1910 jusque vers 1922, que Jules Couder compose des centaines de petites pièces qu'il intitule « vers patois ». Cette œuvre, en grande partie inédite, est réalisée par divertissement personnel. Jules Couder est emblématique d'une génération d'érudits locaux qui prennent goût à l'écriture en langue occitane en suivant l'exemple des écrivains de la renaissance félibréenne qui essaiment depuis la fin du XIXe siècle dans l'ensemble de l'espace occitan.

À sa disparition, les cahiers manuscrits de Jules Couder entrent dans le fonds local de la Bibliothèque d'Uzès où il sont aujourd'hui conservés.

Accroissement :

Fonds clos

Modalités d'entrée :

Don de Jules Couder

Fonds complémentaire :

Ø

Description du fonds

Le fonds Jules Couder est composé de deux grands ensembles : un premier regroupant son œuvre française et occitane, et un second ensemble constitué par ses papiers personnels et sa correspondance.

Plan de classement du fonds Jules Couder

FL 1132-1/ Œuvres de Jules Couder
1-11/ Poésies, fables, contes et chansons en occitan
12-13/ Écrits en français
12/ Théâtre
13/ Chroniques d'histoire locale
14/ Transcription d'œuvres de Jules Couder et autres par M. Maffre

FL 1132-2 Papiers personnels et correspondances à Jules Couder

Dates extrêmes :

1910-1925 [c.a.]

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Français

Importance matérielle :

0.10 mètre linéaire, 14 volumes, 1340 pages

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

FL

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne des collections de la médiathèque d'Uzès

Ressources en ligne

ø

Conditions d'utilisation

© Médiathèque d’Uzès

Conditions de consultation :

Sur demande motivée, ou consultation de la version numérisée.

Conditions de reproduction :

Pas de photocopies, possibilité d’impression des feuillets numérisés

Mise en ligne : 25/03/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin, dénicheurs, Capbat, 9 novembre 1893.
Simon Arnaudin (1844-1921), dit Félix Arnaudin, né à Labouheyre (Landes), a collecté tout au long de sa vie des données ethnographiques sur la vie rurale de la Grande Lande.

Après la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne, Félix Arnaudin prend conscience de la mutation en train de s’opérer dans la civilisation agro-pastorale locale et décide de recueillir chants, contes populaires et proverbes. Petit propriétaire vivant du revenu de quelques métairies, il emploie tout son temps disponible à la collecte systématique de données ethnographiques relatives à cet espace et à ses habitants, qu’il complète par un projet de dictionnaire français-gascon resté inédit jusqu’en 2001.

De son vivant, il ne publie qu’une infime partie de tous les chants et contes populaires qu’il a collectés au sein du recueil des Contes populaires recueillis dans la Grande Lande, le Born, les Petites-Landes et le Marensin (Paris : E. Lechevalier ; Bordeaux : Moquet, 1887) et des deux tomes du recueil des Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines (Paris : H. Champion, 1912). Il conserve jusqu’à son décès tous ses documents de travail : un ensemble conséquent de contes, proverbes et chants transcrits, répertoriés et analysés.

Par testament, Félix Arnaudin lègue à son neveu Camille Arnaudin tous ses documents, à l'exception de son matériel photographique qui revient à son cousin Paul Dourthe. En 1964, Adrien Dupin et Jacques Boisgontier, qui souhaitent publier l’œuvre d’Arnaudin signent avec les héritiers de Camille Arnaudin un contrat d’édition qui prévoit le transfert de l’ensemble des manuscrits. Ce projet de publication est finalement pris en charge par le « Groupement des Amis de Félix Arnaudin », créé le 12 décembre 1965, sans succès. En 1974, le contrat d’édition signé avec la famille de Camille Arnaudin est finalement révisé. Il prévoit de confier l’ensemble des manuscrits de Félix Arnaudin à l’écomusée de la Grande-Lande, propriété du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne.

En 1991, le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne décide de déposer le fonds Félix Arnaudin aux Archives départementales des Landes.

En 1997, le fonds s’accroît avec une donation de la famille d’André Poudenx - à qui avait été confié le soin d’éditer les Proverbes après le décès de Félix Arnaudin - d’un ensemble de manuscrits de l’ethnologue.

Si l’ensemble des manuscrits et documents de travail de Félix Arnaudin sont conservés aux Archives départementales des Landes, le Musée d’Aquitaine conserve aujourd’hui tout son matériel photographique et la Bibliothèque municipale de Bordeaux sa bibliothèque.

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin. Jeune femme, fin XIXe siècle. N° d'inventaire 66-27-2557Modalités d'entrée :

Dépôt du PNR des Landes de Gascogne en 1991

Accroissement :

Fonds clos 

Fonds complémentaires :

Musée d'Aquitaine (Bordeaux) - Fonds Félix Arnaudin

Bibliothèque municipale de Bordeaux - Fonds Félix Arnaudin

Description du fonds

Le fonds Félix Arnaudin contient les documents de travail de l’ethnologue et rend compte de sa production dans différents domaines : collecte de chants, contes et proverbes, recherches historiques, travaux photographiques, recherches lexicographiques et toponymiques.

On trouvera dans ce fonds : notes de travail, manuscrits d’ouvrages avec annotations en vue d’édition, documents personnels (papiers de famille, actes notariés), documents préparatoires en vue de l’édition d’ouvrages, coupures de presse, correspondance avec des érudits et des spécialistes des langues romanes, répertoires multiples. Quelques tirages photographiques figurent également dans ce fonds.

Dates extrêmes :

1844 - 1921

Langues représentées dans le fonds :

 Français, Occitan (gascon)

Importance matérielle :

 

Supports représentés :

 - Manuscrits/Tapuscrits

 - Documents iconographiques


Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 69J 1- 69J 63

Instruments de recherche disponibles :

Archives départementales des Landes, Inventaire du Fonds Félix Arnaudin 69 J, n° 1482 - juin 1992.

Florence Galli-Dupis, Les fonds Félix Arnaudin (1844-1921), collecteur et photographe des « Choses de l’ancienne Grande Lande », In Base de données Archivethno  France, Disponible sur :http://www.garae.fr/spip.php?article206 (consulté le 27/04/2016).

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Landes

Conditions de reproduction :

ø

Mise en ligne : 25/03/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Le fonds de l'Escòlo deras Pireneos rassemble les collections de l’école félibréenne fondée en 1904 par Bernard Sarrieu, professeur de philosophie et philologue sur le modèle de l'Escòlo Moundino (Toulouse) et de l'Escòlo Gastou Febus (Béarn). Tout au long du XXe siècle, Bernard Sarrieu puis Raymond Lizop et enfin Jules et Yvonne Ponsolle font vivre cette école félibréenne dans les Pyrénées centrales, de Muret au Val d'Aran, jusqu'à sa dissolution en 1999.

L'Escòlo deras Pireneos est à la fois une société d'études philologiques et une école de diffusion et de sauvegarde de la langue gasconne. Elle dispose d’une revue Era bouts dera moutanho (La voix de la montagne), fondée en 1905, qui publie études gasconnes, textes littéraires et comptes-rendus des activités de l'association.

- Accroissement
fonds ouvert

- Modalités d’entrée
Don aux Archives aux départementales de la Haute-Garonne par Jules et Yvonne Ponsolle en 1993.

 Description du fonds

Le fonds de l'Escòlo deras Pireneos contient les archives privées de ses principaux auteurs ou animateurs et les papiers directement liés à l'activité de l'association. Les archives de Bernard Sarrieu contiennent ses notes et manuscrits qui témoignent de son œuvre littéraire, scientifique et éditoriale ; mais aussi ses cours et sa correspondance personnelle constituée de cartes postales qui représentent une partie importante du fonds. Il s’y ajoute les archives de Raymond Lizop, liées à son activité littéraire, les manuscrits isolés de divers auteurs et enfin les archives issues de l'activité de l'Escòlo provenant de Jules et Yvonne Ponsolle ses derniers animateurs.

 - Dates extrêmes
1816-1990

- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, gascon), français

- Importance matérielle
485 articles ; 10,8 ml

- Supports représentés
monographies imprimées, manuscrits, documents iconographiques

Pour le consulter

- Identifiant du fonds (cotes extrêmes)
52 J

- Instruments de recherche disponibles
Répertoire numérique, par H. Moreau, 2007, 47 p.

- Ressources en ligne
http://archives.haute-garonne.fr/pdf/Saint_gaudens/Liens_fonds_prives/52_J.pdf

Conditions d’utilisation

- Conditions de consultation
Communicable à l'antenne du Comminges, à Saint-Gaudens

- Conditions de reproduction
Soumis à restrictions suivant les pièces. Pour information consulter les Archives départementales de la Haute-Garonn

Mise en ligne : 26/11/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Francine Lancelot (1929-2003), chercheuse, danseuse et chorégraphe s’est très tôt intéressée aux danses traditionnelles régionales et à l’étude des danses anciennes, populaires et savantes. Elle devient dans les années 1960 l’actrice d’une véritable redécouverte des danses baroques.

Élève de François Malkovsky, de Mary Wigman puis de Françoise et Dominique Dupuy, elle travaille auprès de Pierre Conté au théâtre de l’Atelier où elle est initiée à la notation chorégraphique Conté. Danseuse, chorégraphe et comédienne à Saint-Etienne, Francine Lancelot rencontre une troupe de danses traditionnelles yougoslaves qui l’amène à s’intéresser au répertoire traditionnel français.

Elle se forme alors au collectage des chansons et danses traditionnelles auprès de Jean-Michel Guilcher. Elle est par la suite missionnée par le CNRS pour recueillir les répertoires populaires chantés et dansés en France et participe notamment au programme RCP (Recherche Coopérative sur Programme) Aubrac où elle réalise des films de collecte sur des danseurs de bourrée. Elle réalise ainsi entre les années 1960 et 1970 des collectages autour des pratiques dansées traditionnelles dans l’Aubrac, en Provence et Languedoc, en Vendée, Haute-Bretagne, Béarn, Gers et Landes.

En 1973, elle soutient une thèse de 3° cycle en ethnologie historique à l’Ecole Pratique de Hautes-Etudes autour des sociétés de farandole en Provence et Languedoc1, dans laquelle elle s’attache à l’étude du rapport entre pratiques populaires et pratiques savantes.

S’intéressant également à la danse baroque, elle fonde dans les années 1980 sa compagnie Ris et Danceries qui lui permet de fédérer musiciens, musicologues, décorateurs, costumiers et passionnés de danse baroque. Elle publie en 1996, La Belle Dance2, catalogue raisonné des partitions chorégraphiques du XVIIIème siècle.

A la fin de sa vie, pour assurer la transmission et l’accessibilité de sa documentation Francine Lancelot a confié ses archives à plusieurs centres spécialisés, dont le COMDT.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Centre National de la Danse, Archives Francine Lancelot et Compagnie Ris et Danceries

BnF, Département des Arts du Spectacle, Fonds Ris et Danceries

UPCP-Métive, Fonds Francine Lancelot

Phonothèque de la MMSH, Corpus : Les sociétés de farandole en Provence et en Languedoc

Dastum, Fonds Francine Lancelot

Description du fonds

Corpus d’enregistrements sonores et audiovisuels réalisé dans le cadre d’une recherche sur les rondes chantées dans le Gers (Savès), Béarn et Landes (Albret et Grande-Lande) constitué pour partie en collaboration avec le CNRS. Ce corpus contient 5 versions de chants ainsi que 46 versions instrumentales collectés entre 1976 et 1977.

Dates extrêmes :

1976-1977

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (gascon)

Français

Importance matérielle :

Enregistrements sonores : 02:00:00, Images animées : 01:00:00.

Supports représentés :

Enregistrements sonores

Documents audiovisuels

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Fonds inventorié sur le catalogue en ligne du COMDT

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Fonds consultable sur place

Conditions de reproduction :

Reproduction soumise à autorisation

Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Manuscrit de <i>Lo pichòt libre de Menerba</i> (Coll. CIRDÒC, COR-C)

Né en 1913, d’une famille originaire de Minerve où il passe son enfance, Léon Cordes commence à écrire ses premiers textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors interne à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Dès le début des années 1930, il reprend la propriété viticole familiale à Siran.

C’est après son service militaire qu’il se rapproche d’acteurs importants de l’occitanisme d’alors comme Max Rouquette ou Pierre Azéma et que débute son parcours militant pour le moins atypique. Il sera en effet à la fois membre du Félibrige et de l’Institut d’Études Occitanes (I.E.O) durant une période d’importantes dissensions entre les deux plus grandes organisations occitanes du siècle. C’est à cette même période que Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces. La première d’entre elles à rencontrer un public important sera Prudòm de la luna.

Également proche de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue Occitania et menée par Charles Camproux, il aborde dès son premier numéro, en mars 1934, la question paysanne.

Il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont avec qui il fonde les revues occitanes L’Ase Negre et Occitania, principaux organes d’expression de la jeunesse occitane d’après-guerre.

La crise viticole que connaît le Minervois durant les années 50 le contraint à changer d’activité, il vend sa propriété de Siran et achète un terrain à Lattes où il deviendra maraîcher. En 1969, il revend sa propriété, s’installe à Montpellier et décide de consacrer plus de temps à l’écriture. C’est durant cette période montpelliéraine qu’il rédige une grande partie de son oeuvre poétique et théâtrale.

La pièce Menèrba 1210, qui retrace le siège de Minerve durant la Croisade contre les Albigeois, qui sera jouée en 1984 et 1985 dans le site de Minerve devant plus de 10 000 personnes, et l’Orsalhèr, scénario du film Le montreur d’Ours de Jean Fléchet, restent deux de ses œuvres emblématiques, aboutissement de son engagement artistique, littéraire et militant.

Léon Cordes disparaît en 1987, laissant derrière lui une oeuvre littéraire considérable : une vingtaine de pièces de théâtre, quatre romans et nouvelles, huit recueils poétiques, auxquels il faut ajouter de nombreux essais, scénarios, bandes dessinées, illustrations, poèmes-affiches.

Modalités d'entrée :

Dépôt de Magalie Jarque-Cordes en février 2014

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds est classé en cinq grandes parties :

- Sous la cote COR-A, on retrouve des papiers personnels de l’auteur comme un répertoire de contact ou un récapitulatif des dates et lieux de présentations de certaines de ses pièces.

- La correspondance passive de Cordes est elle conservée sous la cote COR-B.

- Sous la cote COR-C, on retrouve les œuvres manuscrites de Léon Cordes comprenant une très grande majorité de pièces de théâtre ainsi que des poèmes, de la prose et quelques fables.

- Sous la cote COR-D, se retrouvent les œuvres d’autres auteurs envoyées à Léon Cordes.

Dates extrêmes :

1914-1982

Langues représentées dans le fonds :

- Occitan (languedocien)
- Occitan (provençal)
- Français

Importance matérielle :

1.8 mètre linéaire

Supports représentés :

- Manuscrits/Tapuscrits

- Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

COR

Instruments de recherche disponibles :

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 05/08/2015
Tipe : Centre de ressorsa
La série J des Archives départementales de l’Aude, rassemblant les « Entrées par voie extraordinaire (achats, dons, dépôts) », accueille de nombreux fonds privés, travaux d’érudits, archives d’associations, de syndicats, d’entreprises ou encore de congrégations religieuses, constituant ainsi la mémoire documentaire de l’histoire sociale, économique et culturelle du département de l’Aude.
La série des fonds privés des AD de l’Aude conserve cinq fonds importants liés à des personnalités qui ont animé les mouvements de renaissance occitanes depuis la fin du XIXe siècle. 

Fonds occitans des Archives départementales de l'Aude :

- Fonds Léon Nelli (5 J) : voir la fiche de fonds.
- Fonds René et Suzanne Nelli (JJ) : voir la fiche de fonds.
- Fonds Prosper Estieu (120 J) : voir la fiche de fonds.
- Fonds Edmond Baichère (16 J) : voir la fiche de fonds.
- Fonds Roger Nègre (72 J) : voir la fiche de fonds.

Site de l'établissement :

Informations pratiques, inventaires en ligne, collections numérisées : http://audealaculture.fr/archives
Mise en ligne : 07/08/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Jean-Philippe Dalbera (1947-...) professeur en sciences du langage et chercheur au sein de l’unité mixte de recherche Bases, Corpus, Langage de l’université Nice - Sophia Antipolis a commencé ses travaux de recherche par l’étude du dialecte provençal dans sa variante nissarde avant d’étendre ses investigations à l’ensemble des dialectes occitans des Alpes-Maritimes. Ces travaux donneront lieu à la rédaction d’une thèse sur “Les Parlers des Alpes-Maritimes, étude comparative, essai de reconstruction” soutenue en 1984 à l’Université Toulouse-le-Mirail.

Par la suite, il entreprend de rassembler l’ensemble des données dialectales produites sur l’ensemble du territoire occitan au sein du Thésaurus occitan (THESOC).

Cet outil de géolinguistique propose des données linguistiques issues d’enquêtes de terrain, des données linguistiques procédant d’études menées dans les domaines de la lemmatisation, de l’étymologie ou encore de la morphologie, des données bibliographiques mais aussi des outils d’analyse et de traitement des données.

C’est au cours de l’ensemble de ces travaux, et plus spécifiquement de l’étude des dialectes occitans des Alpes-Maritimes que Jean-Philippe Dalbera réalise ou dirige des enquêtes orales en linguistique sur l’aire géographique des Alpes-Maritimes et la vallée ligure de la Nervia. Les bandes magnétiques, supports d’origine de ces enquêtes sont aujourd’hui conservées par les Archives départementales des Alpes-Maritimes.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Jean-Philippe Dalbera contient l’ensemble des enquêtes sonores réalisées dans le cadre de ses recherches sur les dialectes occitans du département des Alpes-Maritimes.

Les enregistrements contiennent aussi bien des propos libres que des réponses spécifiques à des questions de linguistique et dialectologie. Si les enquêteurs se sont principalement appuyé sur un questionnaire développé à partir des modèles de divers atlas linguistiques, les récits et explications complémentaires des témoins ont été intégrés à l’enquête.

Les questionnaire utilisé pour toutes les enquêtes comportait deux parties :

  • 2000 questions relatives à la famille, à la vie sociale, l’habitat, l’alimentation, l’habillement, le travail, la nature, la flore, la faune….
  • 250 à 300 questions consacrées à la mise en évidence du système morphologique verbal.

La plupart des témoins interrogés au cours de ces collectages sont âgés de plus de 60 ans et nés dans la localité dans laquelle ils vivaient au moment de l’enquête.

Ces enregistrements ont été réalisés sur les communes de : Belvédère, Bendejun, Breil-sur-Roya, Beuil, Cagnes-sur-mer, Coaraze, Castillon, Gilette, Gorbio, Grasse, Isola, La Brigue, La-Croix-sur-Roudoule, Lantosque, La Turbie, L’Escarène, Malaussene, Menton, Mouans-Sartoux, Moulinet, Nice, Peille, Péone, Puget-Rostang, Roquebillière, Saint-Auban, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Martin-d’Entraunes, Saorge, Sigale, Sospel, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Sauveur-dur-Tinée, Tende, Thiery, Utelle, Vallauris, Venanson, Villeranche-sur-mer.

Dates extrêmes :

1976-1998

Langues représentées dans le fonds :

Français

Occitan (Provençal, Vivaro-Alpin)

Importance matérielle :

304 fichiers numériques

Supports représentés :

Enregistrements sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

16AV0001 - 16AV0164

Instruments de recherche disponibles :

Portail Européen des archives

Instrument de recherche complet disponible sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes

Ressources en ligne

Les enquêtes sont consultables en ligne dans leur intégralité via le compte Dailymotion des Archives départmentales des Alpes-Maritimes.

Les phonèmes seuls, issus de ces enquêtes, sont accessibles via le THESOC.

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Fonds consultable en ligne, pour en savoir plus, voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes

Conditions de reproduction :

Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes

Mise en ligne : 07/08/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

René Astrella a éte régisseur du théâtre Francis Gag, et a réalisé des captations sonores de pièces de théâtre en occitan jouées dans la région niçoise entre 1969 et 1982.

Le Théâtre niçois Francis Gag, aujourd’hui domicilié dans les locaux du Théâtre Municipal Francis Gag à Nice a été fondé en 1936 par Francis Gagliolo (1900-1988).

Auteur de pièces de théâtre en langue occitane et acteur majeur du renouveau du théâtre populaire niçois au XXe siècle il fut un ardent défenseur de la langue et de la culture niçoises. C’est sous son nom de scène Francis Gag qu’il décide d’utiliser et de promouvoir le théâtre dialectal en écrivant et montant de nombreuses pièces - renouvellant le théâtre populaire niçois - pour sa troupe, qui se produit dans toute la région.

En parallèle, Francis Gag s’intéresse aux traditions et au patrimoine oral de la région, il fonde en 1956 le groupe folklorique Nice la Belle et enregistre des chroniques radiophoniques auprès des habitants des villages de la région. Très actif dans les années 1970 dans les médias, il est un contributeur régulier de la revue Lou Sourgentin.

À cette même période, d’autres groupes de théâtre populaire connaissent un succès populaire important et on été enregistrés par René Astrella :

La Ciamada Nissarda, fondée en 1925 par Jouan Nicola, écrivain niçois qui joue principalement les pièces de l’auteur et deviendra au cours du temps un groupe folklorique avec l’intégration de danseurs et musiciens.

Le Rodou Nissart troupe de théâtre fondée en 1977 par Raoul Nathiez et des élèves du collège Roland Garros de Nice qui reprend des textes en occitan d’auteurs classiques ou de tradition orale de la région mais aussi d’auteurs contemporains.

Modalités d'entrée :

Dépôt d'Alain Astrella

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds contient les captations sonores des pièces suivantes :

Par le Théâtre niçois Francis Gag :

  • Lou Vin Dei Padre (Francis Gag)
  • La Marche à la crèche (Francis Gag)
  • Ensi va la vida (Francis Gag)
  • La pignata d’or (Francis Gag)
  • Lou sartre Matafieu (Francis Gag)
  • Nissa la Bella (Francis Gag)

Par la Ciamada Nissarda :

  • Spectacles
  • La Pastorale niçoise Acte I et II
  • Lo presepi nissart (Raoul Nathiez)

Par le Rodou Nissart :

  • Ma qui era Caterina Segurana (Raoul Nathiez)
  • Lu conte de Tanta Perotta (Raoul Nathiez)
  • Jouan de Badola

Le fonds contient également une captation d'un spectacle de l'association de Vernante ainsi que la Pastorale Maurel jouée par l'association de Cotignac.

On trouvera aux côtés des captations de spectacles des émissions radio de Francis Gag : Francis Gag et le Vieux Nice ainsi que des chroniques radiophoniques de l'auteur.

Dates extrêmes :

1969-1982

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (Provençal Niçois)

Français

Importance matérielle :

56 enregistrements sonores sur bandes magnétiques (46:37:57).

Supports représentés :

Enregistrements sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

25 AV 0001 - 25 AV 0017

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire disponible depuis le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes, via un formulaire de recherche.

Ressources en ligne

Une partie de ces enregistrements est consultable en ligne, via le compte Dailymotion des Archives départementales des Alpes-Maritimes :

La Marche à la crèche : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 - Partie 8 - Partie 9.

Ensi va la vida :Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4.

La Pignata d'or : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie  7 - Partie  8.

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Fonds consultable sur demande dans les locaux des Archives départementales des Alpes-Maritimes.

Voir les conditions de consultation sur le site des AD06.

Conditions de reproduction :

Voir les conditions de reproduction sur le site des AD06.

Mise en ligne : 17/08/2015
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