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Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) -- Périodiques occitans
Type de Document : Collection d'images
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Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014 (data d'actualizacion de la notícia)

Historique de la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier : 

La Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier est un service interétablissement de coopération documentaire qui définit et met en œuvre la politique documentaire des trois universités de Montpellier et comprend les services communs de la documentation de ces universités ainsi que des services communs agissant pour l’ensemble des bibliothèques universitaires. La B.I.U. assure notamment la gestion, la valorisation et la numérisation des collections anciennes et précieuses conservées dans les bibliothèques universitaires de Montpellier.

Les collections occitanes de la BIU de Montpellier – Section Lettres

La Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier conserve un important fonds occitan (l'occitan figure au titre des enseignements de l'Université de Montpellier depuis le XIXe siècle), composé d'ouvrages et de périodiques en Occitan, son histoire, sa langue et sa culture. Il ’agit à la fois d’un fonds courant, localisé en magasin ou en libre accès et d’un ensemble de manuscrits occitans conservés dans la Réserve.

Le fonds d’occitan courant

Il comprend 550 ouvrages environ en magasin et 507 ouvrages en libre accès.

Ce fonds s’accroit très peu car il y a relativement peu de parutions, mais qui est régulièrement alimenté par le département d'occitan.

À ces ouvrages, il faut ajouter :

- Des usuels : dictionnaires et encyclopédies (encyclopédie occitane)

- Des anthologies

- Des bibliographies (45 titres)

- Des manuels (conjugaison notamment)

- Des thèses (62 titres sur notre catalogue)

- Des biographies et mémoires (sur ou de Frédéric Mistral)

- 4 périodiques vivants (La Setmana, Slavica occitania devenu en 1996 Lo Bram dau Clapas, La Revue des langues romanes, Les Cahiers d’études cathares, Lengas, une revue de sociolinguistique éditée par l’Université Montpellier III).

– Une revue électronique : Linguistica occitana.

Les manuscrits occitans de la Réserve de la B.U. Lettres

Il s’agit de 53 manuscrits de poésie en langue d’oc du XIXe siècle, de fables catalanes et de comédies en provençal de la même époque. La plupart de ces manuscrits concernent le concours du Chant du latin de 1878 et ont été déposés en 1895 par la Société des Langues Romanes à la bibliothèque de médecine de Montpellier, puis transférés à la BU Lettres en 1980. Une partie des manuscrits est restée à la BU Médecine.
En savoir plus sur ce fonds : Fiche de présentation des manuscrits de la Société pour l’étude des langues romanes

Instruments de recherche

Le C.I.D.O. (association Loi 1901) avait dressé dans les années 1980, un inventaire des pièces déposées par la Société des Langues Romanes auprès de la Bibliothèque universitaire de Lettres de Montpellier.

Catalogue informatisé de la BIU de Montpellier  

La BIU de Montpellier sur Calames

La BIU de Montpellier sur le Système universitaire de Documentation (Sudoc) 

Mise en ligne : 26/09/2013
Tipe : Contributor
La Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier est le service inter-établissements de coopération documentaire (SICD) de l'Université de Montpellier et l'Université Paul-Valéry Montpellier 3.
Au sein de la BIU de Montpellier, le Service du Patrimoine Écrit et Graphique gère l’ensemble des collections des deux universités. Les collections occitanes du SICD ont été numérisées en partenariat avec le CIRDOC et sont accessibles sur Occitanica.

Pour consulter les collections occitanes : cliquer ici

Pour plus d'informations sur la Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier : site internet
Mise en ligne : 12/11/2018
Tipe : Eveniment / Data : 2018-11-03 14:00:00
Nourri dès son plus jeune âge par les «musiques traditionnelles», le jazz et la pop, Rémi Geffroy a créé son style propre avec son instrument de prédilection, l’accordéon diatonique. Encore jeune mais déjà reconnu pour la créativité et la profusion de ses compositions originales, accompagné d’un violoncelle et d’une guitare, il nous entraine dans une joyeuse aventure, par un habile mélange entre musiques à danser et mélodies entêtantes.
Mise en ligne : 31/10/2018
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Xavier Azéma (1926-...), docteur en théologie, évêque auxiliaire de Montpellier, est l'auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle et de plusieurs ouvrages d'histoire religieuse. Il est le fils de Pierre Azéma, figure du félibrige montpelliérain.

Modalités d'entrée :

Dons par Xavier Azéma en 1983 (entrée n° 1782, février 1983), en 1987 (entrée n° 2135, février 1987) et en 1992 (entrée n° 2662, 24 avril 1992)

Accroissement :

fonds clos

Fonds complémentaire :

CIRDÒC, Béziers, fonds Pierre Azéma

Description du fonds

Le fonds regroupe les archives de la famille Azéma de Montpellier, et particulièrement les papiers de Pierre Azéma, correspondance personnelle et articles de journaux (20 J 2-12).

Dates extrêmes :

1521-1942

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Français

Importance matérielle :

14 notices, 0,70 ml

Supports représentés :

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

20 J (sous-série)

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire en ligne des fonds conservés par les archives départementales de l'Hérault

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre

Conditions de reproduction :

Reproduction libre

Mise en ligne : 02/06/2014
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

André Paul Cabrol est né le 11 janvier 1910 à Causses-et-Veyran. Après des études au séminaire, il est ordonné prêtre en 1933. Erudit spécialisé en histoire locale, en occitan et en toponymie, il effectue de nombreuses recherches sur l'origine des noms de lieu.
Reconnu pour ses connaissances, il seconde des étudiants et universitaires dans leurs recherches historiques, ethnographiques et toponymiques sur le département.
Dans les années 1950, il fait ainsi la connaissance de Frank R. Hamlin (décédé le 23 février 2000), universitaire britannique, qui s'intéresse aux toponymie de l'Hérault dans le cadre de sa thèse de doctorat. De 1971 à 1973, il conseille aussi Geoffrey Mills, universitaire canadien et élève de Frank R. Hamlin, dans ses travaux de doctorat en philosophie (Université de Colombie britannique, à Vancouver) portant sur La terminologie pastorale en Languedoc (thèse soutenue en 1974).
A la fin des années 1970, Frank R. Hamlin prépare la publication de ses travaux et associe l'abbé Cabrol à la relecture et à la critique de ses recherches. Durant cinq ans, de 1977 à 1982, l'abbé Cabrol et Franck R. Hamlin, échangent courriers scientifiques, fiches de dépouillement et recherches locales, aboutissant en 1983 à la publication, sous le nom des deux chercheurs, de l'ouvrage de référence "Les noms de lieux du département de l'Hérault : nouveau dictionnaire topographique et étymologique".

Modalités d'entrée :

Dépôt de l'abbé André Cabrol (entrée n° 2146, 26 mai 1987).

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds de l'abbé André Cabrol se compose de quatre ensembles de documents :

- Les recherches toponymiques sur le département de l'Hérault pour l'ouvrage de Frank R. Hamlin Les noms de lieux du département de l'Hérault : nouveau dictionnaire topographique et étymologique où sont conservés notamment les fichiers alphabétiques de toponymes héraultais de l'abbé Cabrol (26 J 1-4).

- Les recherches et publications personnelles de l'abbé Cabrol où l'on trouve des sermons prononcés en occitan (26 J 8).

- Les recherches pour la thèse de doctorat en philosophie de Geoffrey Mills sur La terminologie pastorale en Languedocien : étude dialectologique et sémantique qui consistent en un nombre important d'enquêtes orales (26 J 10).

- Un ensemble d'ouvrages, revues et tirés-à-part que l'abbé Cabrol a réuni sur des thématiques telles que la toponymie (26 J 11), l'histoire locale (26 J 12-13), le culte des saints et l'histoire religieuse (26 J 14).

Dates extrêmes :

1891-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (provençal)

Français

Importance matérielle :

15 notices, 0,90 m.l.

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

26 J (sous-série)

Instruments de recherche disponibles :

Consulter l'inventaire en ligne du fonds sur le site des archives départementales de l'Hérault

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Communication libre.

Conditions de reproduction :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Mise en ligne : 02/06/2014
Tipe : Carta postala / Data : 192.
Carte postale ancienne représentant l'âne de Gignac.
[ca 1920], date approximative
Mise en ligne : 09/09/2011
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.

Modalités d'entrée :

 Versement

Accroissement :

 Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.

Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.

Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :

- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.

- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.

- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.

- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.

- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.

Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :

- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).

- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.

Dates extrêmes :

 [XI]e siècle - XXIe siècle

Langues représentées dans le fonds :

 Latin, français, occitan

Importance matérielle :

 50 ml pour la partie contenant les documents en occitan

Supports représentés :

 Manuscrits / Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :

Tome 1, [Joseph Berthelé],
Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].

Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.

Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].

Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.

Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.

Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].

Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.                                                  

Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].

Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].

Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.

Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].

Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.

Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.

Autres instruments de recherche :

Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.

Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.

Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.

 

Ressources en ligne :

 Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

 

Conditions de reproduction :

 Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

Mise en ligne : 16/04/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.

René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.

Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987. 

Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.

Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.

Modalités d'entrée :

Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau

Description du fonds

Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien. 
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.

Dates extrêmes :

1879 - 2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte), français, catalan

Importance matérielle :

6 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

JOU

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 10/04/2015
Tipe : Colleccion d'imatges / Data : 1971/1981
De 1971 à 1981, le plateau du Larzac se trouve sous les feux des projecteurs alors que se déroule sur place une lutte de ses habitants face au projet d'extension du camp militaire installé sur ces hauteurs. La lutte paysanne s'accompagne d'un large ensemble de mouvements divers. C'est ainsi que débute également une revendication occitane nouvelle, cette langue synthétisant d'ailleurs le conflit à travers son slogan « Gardarem lo Larzac ».
La présente collection d'affiches réalisées tout au long de la décennie par les différents comités d'action et collectifs de défense du Larzac, donne un aperçu des revendications et des slogans en cours durant la lutte. Un éclairage historique s'impose toutefois pour en comprendre toute la portée.

Larzac : 1971, genèse de l'occitanisme contemporain

Contexte d'une opposition

Le plateau du Larzac constitue depuis les premiers temps de son occupation un espace stratégique propice à une présence armée. En 1971, le ministre de la Défense Michel Debré présente un projet d'extension du camp militaire en place sur le plateau depuis 1904. Le projet, confirmation d'une tradition militaire séculaire dans la région, reçoit toutefois un accueil défavorable de la population locale, majoritairement composée d'agriculteurs, face aux répercussions écologiques et économiques qu'il représente.
Au lendemain des conflits de Mai 1968 en France et des nombreux mouvements pour les droits civiques qui secouent le monde depuis la fin des années 1960 (Printemps de Prague, mouvement pour les droits civiques en Afrique du Sud...), la société se recompose et se repense. La lutte pour un « Larzac libre » s'organise progressivement dans ce contexte particulier, rassemblant derrière le mouvement premier paysan un plus vaste ensemble de revendications. L'aventure du Larzac sera aussi une aventure occitane.

Organisation d'une nouvelle génération occitaniste

À l'image des bouleversements que connaît la France, les changements de Mai 68 dans le sud de la France sont le résultat d'une lente évolution sociale et culturelle initiée après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les régions du Sud ont connu depuis le XIXe siècle plusieurs mouvements de revendication régionalistes, souvent liés à une volonté d'initier une renaissance culturelle de l'occitan. À partir de 1945, le mouvement « occitaniste » prend de l'ampleur, particulièrement en Languedoc, face aux régionalismes traditionnels. La création de l'I.E.O. (Institut d'Estudis Occitans) en 1945 marque le début d'un grand mouvement culturel mais aussi linguistique, social et politique qui connaît son apogée au lendemain de 1968.
Militants et promoteurs de l'occitan ne se cantonnent plus désormais aux seuls domaines de la littérature et des cultures populaires traditionnelles. La nouvelle génération occitaniste , soucieuse de s'adresser à l'ensemble des populations des régions occitanes, intervient davantage dans les débats d'actualité politique, économique et sociale : questionnements sur la place de l'occitan à l'école, soutien aux mouvements des mineurs de Decazeville (1962), des viticulteurs du Languedoc (1967 et décennie 1970), mais également la lutte pour le Larzac.
Jusqu'à cette période, les revendications en occitan ou pour l'occitan étaient restées très marginales dans les manifestations, les tracts, les affiches... Avec le Larzac s'amorce une nouvelle phase pour le mouvement occitaniste.

Gardarem lo Larzac

« Gardarem lo Larzac », ces quelques mots en occitan apparaissent dès 1973, au cours de la montée sur Paris des paysans du Larzac, en tracteur ou à pied. Ce slogan synthétise en quelques mots toute la complexité d'une lutte multiforme dont le cœur demeure pour ses militants, qu'ils soient paysans ou occitanistes, la reconnaissance de leur identité. Celle-ci passe également par la langue et la culture occitanes.

Quand la lutte paysanne se double d'une lutte pour l'occitan

La question occitane est omniprésente sur le plateau du Larzac durant le conflit. Fleurissent sur le causse les drapeaux occitans, qui flottent lors des manifestations. La croix occitane est présente dès le mois de mai 1971, soit dès les débuts des événements (cf. blog Mescladis e còps de gula log, article « Le Larzac sans l'occitan», publié le 30/01/2012). Cette période permet par ailleurs l'émergence du terme même d'Occitanie, reconnaissance d'une unité culturelle d'un territoire que ne préfigurait pas une unité administrative ou historique. Cette même année, le jeune Teatre de la Carrièra se produit sur le Larzac pour jouer Mort et résurrection de M.Occitania, une pièce qui interroge les contours de l'identité occitane. De fait, c'est en occitan que se forge le slogan symbolique du mouvement au cours de la montée sur Paris de 1973 : Gardarem lo Larzac. C'est également ces quelques mots qu'emploient deux ans plus tard les paysans pour baptiser leur revue (le premier numéro de Gardarem lo Larzac paraît en juin 1975). Langue maternelle de bien des paysans du Larzac, elle est par ailleurs omniprésente sur le plateau, car de fait, les principaux leaders et théoriciens de la langue sont présents lors de ces événements.
Plusieurs centaines de militants occitans sont présents sur le causse, entourant des figures majeures du mouvement comme Robert Lafont ou Yves Rouquette, fondateurs de la revue Viure, au son de la nouvelle chanson occitane représentée par Marti ou Patric. Luttes pour la langue et la culture occitanes se mêlent à la lutte politique pour la défense d'un territoire et de son identité. Sur ce point les différentes idéologies, paysannes comme occitanes, se rencontrent et collaborent. L'occitan participe donc du combat pour le Larzac. Surtout, le Larzac va contribuer à la réflexion et à l'organisation de l'occitanisme politique de cette époque.
Différents courants traversent alors le monde occitan, entre tenants d'une ligne purement littéraire, linguistique et culturelle, à l'instar des dissidents de l'I.E.O. du milieu des années 1960, Ismaël Girard et Bernard Manciet ; et ceux prônant une action également politique. C'est notamment le cas d'un des leaders du mouvement occitan sur le plateau : Robert Lafont. Ce dernier participe d'ailleurs à la création du mouvement d'extrême gauche Lucha occitana (Lutte occitane) en 1971.

Les limites du mythe occitan du Larzac

Le Larzac constitue une étape clé dans la réflexion et l'organisation du mouvement occitaniste contemporain. Il figure en ce sens, parmi les événéments fondateurs et érigés au quasi-rang de mythe par les occitanistes. Le Larzac, mouvement occitan ? Le choix d'un slogan en occitan, « Gardarem lo Larzac », symbolique du mouvement et devenu emblématique de celui-ci, pourrait nourrir une telle argumentation.
Toutefois les historiographes de la question, au premier rang desquels Wanda Holohan (Jacquerie sur la forteresse, 1975, Daniel Fabre, J.Lacroix, Communautés du sud (10/18), t.2 p.362-427), en nuancent cependant l'importance. La lutte paysanne se double bien d'une lutte occitane, mais il semble abusif de parler de militants paysans occitanistes; il s'agit plutôt de militants paysans d'une part, et de militants occitanistes de l'autre. Les deux furent présents sur le causse, poursuivant chacun un même but, mais selon des stratégies différentes. Ils connurent toutefois un point de convergence se trouvant davantage dans la langue et la culture occitanes, comme témoins d'une identité spécifique tant du côté paysans que de celui des occitanistes, ces derniers poussant la réflexion à une dimension plus politique encore. S'il paraît impossible de parler de militants paysans et occitanistes, il demeure qu'il y eut des paysans occitans, comme en témoigne le choix d'un slogan dans cette langue, sans qu'interviennent en cela plus qu'une reconnaissance d'une identité linguistique et culturelle spécifique. Face à un projet décidé dans les plus hautes sphères de l'État, la réaction en local questionne l'identité même des paysans. La reconnaissance de leur « occitanité » accompagne de ce fait la revendication d'une « dignité culturelle et sociale », le rappel face aux a priori nationaux d'un héritage civilisationnel riche, et devant être renconnu comme tel.

Bibliographie

TERRAL, Pierre-Marie. Larzac, terre de luttes : une contestation devenue référence, Privat, 2017 (cote CIRDOC : 944.7 LAR)
BURGUIERE, Christiane ; BURGUIERE, Pierre. Gardarem ! Chronique du Larzac en lutte, Toulouse, Editions Privat, 2011. (Cote CIRDOC : 944.7 LAR)
BANCAREL, Gilles. Larzac terre de conquêtes, Toulouse Loubatières, 1988. (Cote CIRDOC : CC 18-67)
HOLOHAN, Wanda. « Jacquerie sur la fortresse :  le mouvement paysan du Larzac, octobre 1970-août 1973 » in Communautés du sud : contribution à l'anthropologie des collectivités rurales occitanes, t. 2,  Malicorne-sur-Sarthe, 10/18, 1975
LE BRIS, Michel, Les fous du Larzac, Presses d'Aujourd'hui, 1975
LETORT, Solveig, Le Larzac s'affiche, Paris, Éditions du Seuil, 2011 (Cote CIRDOC : 944.7 LAR)
TERRAL, Pierre-Marie, Larzac. De la lutte paysanne à l'altermondialisme, Toulouse, Editions Privat, 2011. (Cote CIRDOC : 944.7 LAR).
Site internet : Mescladis e còps de gula, Jean-Pierre Cavaillé, "Le Larzac sans l'occitan" (post du 30/01/12)
Mise en ligne : 13/10/2014
Tipe : Colleccion d'imatges

De 1968 à la fin de la décennie 1970, le concept d’Occitanie - entendu comme l’ensemble de l’espace de langue occitane - fait irruption et s’impose dans le paysage : des « OC » peints sur les arbres aux banderoles, des drapeaux occitans dans les manifestations aux centaines d'affiches créées par des groupes et collectifs : c'est un véritable mouvement qui se met en place.

En 1969, le « Comitat occitan » organise une grande campagne d'affichage sur la frontière « òc / oil » : en l'absence de toute signalétique publique en occitan, la campagne « Aicí dintratz en Occitània » veut signaler aux touristes qui « descendent vers le Sud » que ce territoire a un nom, une culture et bien sûr une langue. La campagne marque également beaucoup d'habitants du Limousin et d'Auvergne qui découvrent leur appartenance à une communauté linguistique et culturelle plus large.

Quelques décennies plus tard, la visibilité de la langue dans l'espace public est notamment prise en charge par les pouvoirs publics (panneaux d'entrée des communes, noms de rue, etc.).

Mise en ligne : 23/05/2019
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